Depuis 2003, une bataille juridique oppose aux États-Unis Microsoft à la société Uniloc USA et sa maison-mère basée à Singapour. Uniloc a ainsi accusé Microsoft d'avoir violé un de ses brevets dont la technologie décrite aurait notamment été utilisée dans Windows XP et Office XP. En l'occurrence, un mécanisme contre le piratage intégré dans le système d'activation du produit.

Au mois d'avril dernier, un tribunal américain avait fini par condamner Microsoft à un lourd montant de dommages-intérêts, soit 388 millions de dollars à reverser à Uniloc. Aujourd'hui, l'agence de presse Reuters rapporte que cette condamnation contestée en appel par Microsoft a été annulée par un juge fédéral. " Nous sommes heureux que la cour ait annulé le verdict du jury et ait rendu un jugement en faveur de Microsoft ", a déclaré un porte-parole de la firme de Redmond.

Le mois de septembre a été très chargé pour Microsoft en matière d'allégations de violations de brevets, mais pour l'instant le géant du logiciel s'en tire plutôt bien. Il y a deux semaines, une cour d'appel américaine a reconnu coupable Microsoft dans une affaire l'opposant à Alcatel-Lucent, mais les 358 millions de dollars de dommages-intérêts ont été suspendus pour être prochainement réévalués à la baisse.

On souviendra également que Microsoft est en bisbille avec i4i pour la violation d'un brevet relatif à la technologie XML et une implémentation dans Word 2003 et Word 2007. Microsoft a réussi à obtenir la suspension d'une injonction en vertu de laquelle sans modification dans le code, la commercialisation de Word était proscrite aux USA. Une cour d'appel a entendu les arguments de Microsoft qui encourt également 290 millions de dollars de dommages-intérêts.