Tout va mal en ce moment pour les réseaux P2P qui sont dans la ligne de mire de la justice.


La récente décision de la Cour Suprême à l'encontre des réseaux Grokster et Morpheus, qui pourrait bien s'étendre à l'ensemble du P2P, est en train de confirmer son impact. Et c'est en France, où les Majors sont sur le point de se voir accorder le droit d'observer et de réprimander les internautes se servant des réseaux P2P à des fins illégales.

Big brother is watching you surveillance piratage Ils ne sont pas les premiers à pouvoir le faire pourtant : de grands éditeurs de jeux vidéos comme Electronic Arts ou Ubisoft sont déjà en mesure de pister les personnes diffusant des copies sous copyright de leurs jeux, et ce sera bientôt le cas des maisons de disques, qui attendent encore la réponse de la CNIL (commission nationale informatique et libertés) sous deux mois.

 
La décision de la Cour Suprême amène à cela qu'elle ôte tous remords et interrogations à ces organismes : Pirater c'est mal. Le P2P, c'est diffuser du piratage.
Bien sûr, seules les personnes envoyant et recevant des données sous copyright sont susceptibles d'être touchées.

Nota Bene : Voici un exemple de message envoyés par le SELL à des internautes qui diffusaient leurs jeux "Le Sell (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs) vous rappelle que le fichier XXX est protégé par le Code de la propriété intellectuelle au titre du droit d'auteur et par des traités internationaux...".

Traduction : Toi, fais gaffe à tes c******

Source : Silicon