Dino Crisis, que la PlayStation première du nom aura accueilli en son sein en 1999, était une tentative de Capcom de diversifier un peu le genre du survival horror, en mettant des dinosaures véloces en lieu et place de zombies patauds. Le sentiment de peur était présent, mais pas autant qu'espéré, et le parti pris de faire appel à une 3-D intégrale pas forcément réjouissant pour les yeux.
"Starrrrrrs..."
Après une version abandonnée car n'étant pas suffisamment effrayante au goût de Shinji Mikami, Resident Evil 2 dans sa mouture définitive fit son apparition en 1998, et bien qu'étant plus orienté action que le précédent volet, a su s'imposer dans le coeur des joueurs. Ses deux CD permettaient de refaire l'aventure avec un deuxième personnage, bien que les différences étaient finalement assez minimes.
Quant à Resident Evil 3 : Nemesis, il permit à la saga de quitter la PSOne avec panache un an plus tard, et ce grâce à un sentiment de tension rappelant celui éprouvé dans le premier opus, des graphismes très convaincants ainsi que des innovations qui auront été étrangement "oubliées" pour Code Veronica sur Dreamcast. Et puis, il était nécessaire de se défaire d'un effrayant Nemesis, vous poursuivant sans relâche et responsable de nombreuses montées d'adrénaline pendant vos parties.
La PS3 et la PSP devraient être le futur théâtre de ces aventures pour le moins riches en hémoglobine giclant à foison.
