Ces attaques ont débuté à la toute fin du mois de mars avec une revendication signée Anonymous qui dispose manifestement désormais d'une branche chinoise, notamment présente sur Twitter via le compte Anonymous China.

En défaçant plus de 480 sites Web chinois dont certains appartenant aux autorités, le mouvement Anonymous manifeste sa présence à l'Empire du Milieu. Quelques publications accompagnant ces attaques portent par ailleurs sur des données personnelles récupérées.

Dans un message sur l'un des sites défacés, Anonymous s'adresse au gouvernement chinois pour lui signifier qu'il n'est pas infaillible : " aujourd'hui des sites Web sont piratés, demain ce sera votre vil régime qui tombera ".

Plusieurs communiqués d'Anonymous China circulent sur Pastebin.com. Il sont en chinois et en anglais. Ils appellent à une révolte à l'encontre du système chinois dans le cadre d'une opération Global Revolution pour laquelle le concours de tous ceux qui ont quelques compétences en informatique est sollicité.

C'est la première fois que Anonymous lance une campagne majeure visant la Chine, un pays souvent pointé du doigt pour sa cybercensure. Néanmoins, pour trouver un écho auprès de la majeure partie des internautes chinois, il faudra aussi se jouer de cette censure.

Anonymous China s'exprime sur Twitter, mais ce service de microblogging est bloqué en Chine. Une présence sur Sina Weibo aurait plus d'impact, ce qui sera beaucoup plus délicat compte tenu du contrôle des autorités.