Alors que s'ouvre la dernière semaine de la conférence COP21 qui doit amener à un accord significatif sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre en vue de limiter le réchauffement climatique et ses conséquences météorologiques graves, Beijing, la capitale chinoise, affronte ce jour un épisode de pollution atmosphérique qui l'oblige à déclencher pour la première fois l'alerte rouge maximale.

Un énorme banc de brouillard de pollution s'étend sur la Chine du Nord et condamne la capitale à un épisode d'airpocalypse particulièrement intense. Des mesures exceptionnelles sont donc déclenchées pour y faire face.

La circulation alternée, selon les numéros de plaque pairs ou impairs, est instaurée, sauf pour les véhicules électriques, tandis que le réseau de transports en commun est renforcé de 200 bus, principalement à motorisation électrique ou hybride.

Les chantiers de BTP sont interrompus tandis que les usines les plus polluantes devront cesser leurs opérations le temps de l'alerte, jusqu'à jeudi prochain. Les établissements scolaires sont également fermés, mesure qui avait déjà été anticipée alors que la ville atteignait les limites supérieures de l'alerte orange ce week-end.