Drapeau chine L'information a été rapportée par l'organisme international RSF ( Reporters Sans Frontières ) et a été relayée par l'AFP ( Agence France Presse ). La censure du  gouvernement chinois a une nouvelle fois frappé.


Une encyclopédie en ligne fermée
A la fin du mois de juillet dernier, suite aux nombreuses pressions exercées par les autorités chinoises, le site e-Wiki, une encyclopédie communautaire fonctionnant de manière similaire à Wikipedia, à savoir grâce à la contribution des nombreux internautes, a dû fermer boutique.

A l'origine de ces nombreuses pressions, il y aurait les publications d'articles sur le gouvernement de " Taiwan et sur James Lung, le président de l’Alliance démocratique du sud basée à Hong Kong ", selon communiqué de RSF.

RSF déplore également : " Il est regrettable que les menaces gouvernementales aient obligé le responsable de e-Wiki à s’autocensurer. Nous comprenons qu’il se soit senti en danger dans le contexte actuel. En effet, les autorités ont considérablement accru leur contrôle sur les publications en ligne et de nombreux sites ont été fermés de force ces dernières semaines. "

Dans son bref communiqué, cité par nos confrères de NouvelObs, le site déclare la chose suivante : " Nous aspirons tous à la liberté mais nous vivons dans l'étreinte de la patrie et nous devons obéir à des contraintes…"


Plus d'internautes et toujours aussi peu de liberté

Le nombre d'internautes chinois ne cesse d'augmenter. Il atteignait 123 millions d'individus aux dernières nouvelles, en juillet dernier. Quant à la liberté d'expression, elle ne semble toujours pas encore prête de suivre le même chemin.