Les États-Unis souhaitent mettre un terme à la bataille qui fait rage depuis plusieurs mois déjà au niveau des vagues de tentatives de hack et de cyberespionnage avec la Chine.

matrix Le conseiller à la sécurité nationale Tom Donilon avait ainsi interpellé le gouvernement chinois sur l'urgence de la situation et les risques de dégradations des relations diplomatiques qu'elle pouvait entrainer.

Un message que le gouvernement chinois a bien entendu puisqu'il annonce aujourd'hui son intention d'ouvrir un « dialogue constructif » dans le but de mettre un terme aux différentes vagues de cyberattaques opérées depuis l'intérieur de ses frontières.

Invitée à faire le ménage sur son sol au niveau des cyberattaques, la Chine affiche donc un discours différent de celui proposé jusqu'ici, qui renvoyait automatiquement les États-Unis à leurs propres attaques ciblant les infrastructures chinoises.

Car suite aux attaques de différents sites de journaux américains trouvant leurs origine à Shanghai, sous la menace de sanctions, le gouvernement chinois avait également rappelé que plus d'un tiers des cyberattaques touchant ses infrastructures provenaient des États-Unis.

Difficile de croire que les deux puissances vont marcher main dans la main pour tenter d'établir une régulation des activités en ligne de leurs compatriotes respectifs, et pourtant les négociations viennent de prendre cette direction contre toute attente.

Reste à savoir quelles seront les mesures communes appliquées par les deux gouvernements pour limiter les attaques lancées depuis leurs frontières, car si une grande partie de ces cyberattaques sont opérées par des groupes isolés d'individus, une autre part du cyberespionnage est également directement commandée par les deux États.

Source : The Verge