Ibm Cette affaire a commencé en janvier dernier au tribunal de San Francisco par trois employés qui déclaraient à l'époque qu'ils étaient forcés de travaillés plus de 40 heures par semaine, la nuit et/ou les week-ends sans compensation financière.

L'affaire impliquait des employés " des services techniques pour professionnels et des spécialistes des technologies de l'information ". IBM les considérait comme des professionnels hautement qualifiés exemptés des lois sur les heures supplémentaires détaillées par le Fair Labor Standards Act et le droit du travail californien.

Or, les employés en question n'étaient pas des salariés hautement qualifiés, a indiqué James M.Finberg, représentant du groupe ayant porté l'affaire en justice. " Ces gens étaient juste en charge des manuels concernant les problèmes de plantage des ordinateurs ", a t-il précisé.

IBM a publié un communiqué précisant qu'il avait établi une provision financière tirée des résultats du troisième trimestre pour clore cette affaire. " La situation litigieuse de cette affaire aurait été très longue et très chère, et IBM a donc choisi de la résoudre. " indique l'annonce qui n'a pas encore été approuvée par la justice. IBM estime cependant que ses " conditions salariales sont loyales et conformes à toutes les lois et régulations ". Les ouvriers recevront de 50 à plusieurs dizaines de milliers de dollars, dépendant de leur statut dans l'entreprise et du nombre d'heures effectuées, a dévoilé Finberg.

Il se peut que cette affaire ait même un effet boule de neige dans l'industrie de la technologie, estime Finberg : " IBM est un leader industriel, et les gens des autres compagnies regardent ce qu'il fait. (...) Nous sommes très heureux du résultat. " a t-il conclu.