Les caractéristiques

Avec un prix moyen de 129 euros, le moins que l’on puisse dire, c’est que Razer est plutôt mal parti pour réellement pouvoir inquiéter Logitech. Puisqu’on trouve en effet le clavier G15 à un prix avoisinant les 79 euros, le modèle G11 se négociant quant à lui aux alentours de 59 euros.
 
 
 
 
Il faudra donc des fonctionnalités vraiment hors du commun pour espérer faire une quelconque différence. Quoiqu’il en soit, découvrons sans plus tarder les caractéristiques techniques :

  • 32ko de mémoire intégré Razer Synapse™
  • Anti-Ghosting
  • Switch de profiles
  • Touches interchangeables
  • Macro Keys
  • 10 Hotkeys
  • 2 ports USB 1.1/2.0 plaqués Or
  • 2 ports audio au format mini-jack (sortie audio et micro)

Côté bundle, rien de particulier qui pourrait permettre de justifier un tel prix :

  • Le mode d’emploi
  • Le guide de démarrage rapide
  • Le CD-Rom d’installation des pilotes
  • Un certificat d’authenticité
  • 10 touches « hot keys » interchangeables
  • Une pince permettant d’extraire les « hot keys »
  • Un autocollant Razer

Des caractéristiques séduisantes ' (1ère partie)

Avec ce modèle Tarantula, Razer met l’accent sur le temps de réponse utilisant la technologie HyperresponseTM. Pour rappel, et comme nous l’avions évoqué lors du test de la souris DeathAdder, l’interface USB se cantonne à une fréquence de 125 Hz, soit un temps de latence de 125 ms.
Mais grâce à cette technologie HyperresponseTM, Razer offre un temps de réponse de seulement 1 ms. Il n’est donc pas recommandé d’utiliser un adaptateur USB vers PS/2, ce dernier offrant un temps de réponse de 500 ms.

Si dans la pratique, cette amélioration du temps de latence n’est absolument pas notable, elle prend une toute autre importance avec la technologie Anti-Ghosting capability permettant d’utiliser bien plus de touches simultanément. Puisqu’en utilisant un clavier normal, celui-ci sera saturé d’instructions. Ce qui provoquera l’émission d’un bip sonore assez désagréable de la part de votre carte-mère.
 
 
Tarantula Razer 7       La présence de touches macros programmables de chaque côté,
destine le clavier Razer Tarantula aussi bien aux droitiers qu'aux gauchers.
 
 
Tarantula Razer 4

Toutefois, ce côté ambidextre peut se révéler gênant pour un droitier ou un gaucher,
toutes les touches macros ne se situant pas du même côté.
 
 
L’autre particularité du clavier Gamer Tarantula est de proposer, des touches rétro éclairées et programmables. Pour être plus précis, le clavier offre cinq de ces touches de chaque coté. Notées de L1 à L5 pour commencer sur la partie gauche, et R1 à R5 sur la partie droite du clavier. Mais à la différence des modèles Logitech qui se limitent à 54 macros personnalisées (G Keys) possible par jeu, ce qui est déjà plus que satisfaisant pour les joueurs, le modèle Tarantula offre jusqu’à 100 macros par jeu (possibilité d’enregistrer des combinaisons de plusieurs touches) grâce à sa capacité mémoire interne de 32 Ko.
Les pilotes permettent d’ailleurs d’activer le profil des macros (jusqu’à cinq profils) dès le chargement du jeu, tout comme Logitech néanmoins.
 
 
Tarantula Razer 10

Toutes les touches du Razer Tarantula sont interchangeables.
 
 
Pour le reste, ces touches sont interchangeables à l’aide d’une pince extractrice. Pas toujours facile à utiliser du reste. Mais surtout, les touches interchangeables montrent des icônes assez peu réussis d’un point de vue esthétique (pistolet, visée zoom, grandes, munitions, dialogue, etc.).
Mais Razer va même plus loin, puisqu’il est possible d’inter changer toutes les touches du clavier. Ce qui ne nous semble pas être d’un grand intérêt, à moins de configurer physiquement votre clavier en modèle QWERTY.
 
 

Des caractéristiques séduisantes ' (2ème partie)

Pour en terminer avec les touches, on retrouve quelques raccourcis multimédias aux extrémités latérales du Tarantula : zoom, rotation, navigateur Internet, mise en veille, touches de contrôle multimédia (volume, muet, lecture, pause, etc.). Il est toutefois regrettable de constater qu’il faille une force de frappe inconfortable pour utiliser ces touches multimédia. On aurait sans doute préféré une sensation de frappe plus douce et silencieuse pour l’ensemble du clavier, comme c'est le cas avec les claviers G11 et G15 de Logitech.

Sur le repose main, plutôt classique mais confortable, on retrouve le logo Razer retro éclairé bleu (des versions rouges et verte sont prévues). Dommage néanmoins que le Tarantula ne permette pas d’éteindre ou de contrôler la luminosité du rétro éclairage, contrairement aux G11 et G15.
 
 
Tarantula Razer 3

Le logo Razer réagit également en fonction de la programmation des macros et des profils.
 
 
La dernière particularité du Tarantula est d’intégrer un slot Battledock sur la partie supérieure. Ce slot offre tout simplement un mini port USB et la possibilité d’ajouter des gadgets pour geeks. Le joueur aura le choix entre utiliser le périphérique BattleLight permettant tout simplement d’éclairer les touches du clavier, puisque seules les touches macros bénéficient du rétro éclairage (avec le logo du repose main et la touche profile). Le périphérique BattleEye offre quant à lui les mêmes fonctions qu’une webcam.

Bien sûr, ces périphériques à l’utilité discutable seront prochainement proposés en option. Reste à connaître le prix de tels périphériques.

Tarantula Razer 2       Tarantula Razer 6

Le slot Battle, avec et sans cache.
 

Des caractéristiques séduisantes ' (3ème partie)

Assez classique, le Razer Tarantula utilise l’interface USB pour se connecter au PC. Néanmoins, on note la présence d’une deuxième prise USB permettant de dériver l’utilisation d’un port USB de votre PC directement sur le Tarantula qui intègre deux ports USB. Tout comme les modèles G11 et G15 qui se limitent néanmois à l’interface USB 1.1.
 
Deux prises audio prennent également place aux côtés de ces deux ports USB. Le joueur aura ainsi la possibilité de brancher un casque micro de manière plus pratique si celui-ci ne dispose d’aucune entrée/sortie audio en façade de son PC.
 
 
Tarantula Razer 9

L'emplacement des ports USB et Audio est tTrès pratique pour brancher un pad,
un périphérique USB ou un casque micro.
 
 
Bien sûr, pour tirer profit de toutes les fonctions du Tarantula, vous devrez installer les pilotes d’assez bonne facture. C’est par l’intermédiaire de ces pilotes qu’il sera possible de programmer toutes les touches à votre convenance. On peut ainsi attribuer des raccourcis pour lancer des applications spécifiques en plus de pouvoir créer des macros.
 
 
  Driver Razer Tarantula
 
L'interface des pilotes Razer est complète et très intuitive. A noter d'ailleurs que
les pilotes Razer supportent Windows Vista 32 bits. 
 
 
Notons également la possibilité d’upgrader le firmware du clavier, ce qui permettra de certainement rajouter certaines fonctionnalités et/ou de corriger certains bugs.

Razer Tarantula, le clavier Gamer indispensable '

Tarantula Razer Après quelques jours de tests intensifs, le clavier Razer nous a laissé une assez bonne impression d'un point de vue global. L’aspect esthétique du clavier est une réussite, le nombre de macros et de profils personnalisables est impressionnant, et la possibilité de configurer chaque touche du clavier peut se révéler assez intéressant suivant les besoins de chacun.

La technologie Anti-Ghosting est également un point très positif et intéressant, pour peu que vous soyez un adepte de l’utilisation de nombreuses touches simultanées (la limite se situant de toute façon à 10 , les joueurs n'ayant que 10 doigts). Sans oublier la présence de deux ports USB et de deux ports mini-jack dédiés à l’audio, situés à l’arrière du clavier mais restants parfaitement accessibles.

Néanmoins, l’ergonomie reste d’après nous légèrement inférieure aux modèles G11 et G15 de Logitech qui bénéficient en prime d’un interrupteur utile et efficace permettant de bloquer l’utilisation de la touche Windows. Difficile également de se prononcer sur l’utilité du slot Battle, l’indisponibilité des périphériques ne nous ayant pas permis de réaliser davantage de tests et de vérifier ce point.
 
 
tarantula_       tarantula_logo
 
 
L'intérêt de pouvoir inter-changer la totalité des touches du clavier nous paraît également assez discutable. Même s’il reste possible de passer son clavier QWERTY en AZERTY, ou vice versa, combien d’applications et de jeux imposent-ils une telle pratique ' Peut-être certaines distributions Linux ou autres l'imposent-elles' Mais au final, bien trop peu d'applications à notre sens pour réellement offrir un quelconque intérêt. Quant au prix du Razer Tarantula, il est loin d'être aussi compétitif que les claviers G11 et G15 de Logitech, qui étaient pourtant commercialisés à des prix avoisinant la centaine d'euros lors de leurs lancements.
 
 

+ Les plus

  • Design
  • Touches macros
  • Totalité des touches programmables
  • Fonction Anti-Ghosting
  • Ports audio et USB sur le clavier
  • Drivers

- Les moins

  • Prix
  • Rétro éclairage partiel
  • Touches inter-changeables'
  • Touches multimédia trop dures