Cleanfox Il suffit parfois d’une inscription à un concours anodin ou auprès d’un service en ligne pour voir son adresse électronique circuler entre toutes les mains (vous savez, ces échanges avec les partenaires...) et sa boîte e-mail inondée de newsletters en tous genres. Bonne chance après pour être tranquille, même en vous désinscrivant des newsletters une à une pendant 30 jours d'affilée. Ajoutez à cela les services de messagerie électronique aux capacités désormais confortables et aux moteurs de recherche internes toujours plus performants, ce qui n’incite plus vraiment à supprimer ces contenus lus une fois, voire même pas ouverts, et la boucle est bouclée. Pas mal de boîtes e-mail débordent et n'ont pas fini de déborder. Tous ces contenus non désirés, mais pourtant reçus et stockés, nous font non seulement perdre du temps, mais génèrent en plus une pollution numérique. Car, mine de rien, il y a des serveurs en fonctionnement derrière tout ça.

Et c’est là que Cleanfox intervient. Ce service vous propose de vous connecter avec votre adresse e-mail (de manière sécurisée, cela va de soi) pour aller vérifier, grâce à une base de données mondiale, quelles newsletters encore présentes dans votre boîte ne sont plus lues et ne le seront plus jamais, mais aussi et surtout quelles newsletters vous êtes susceptibles de recevoir. Vous pouvez ainsi supprimer les newsletters ne servant plus à rien (celle concernant la promotion d’un site de vente en ligne qui date d’un an, par exemple) et vous désinscrire de celles qui ne vous intéressent plus. Le service est gratuit. Mais comment est-il financé du coup ? En fait, Cleanfox produit des statistiques totalement anonymes qu’il peut ensuite revendre aux annonceurs et qui permettent à ces derniers de recentrer les dépenses en matière de communication. Au final, tout le monde est gagnant. Les consommateurs évitent de voir leur boite polluée par des newsletters sans intérêt et les annonceurs de jeter l’argent par les fenêtres avec des newsletters non lues et non génératrices de clients, pendant que les émissions de CO2 sont réduites. D’après les données de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), chaque e-mail contenant une pièce jointe de 1 Mo aurait une empreinte carbone de 19 grammes de CO2. Quand on sait le nombre de newsletters que chaque personne peut recevoir chaque jour, voilà une initiative plutôt bienvenue.