The_Cloud_Internet Dans l'optique d'obtenir une meilleure autonomie vis-à-vis des États-Unis, l'État ainsi que les sociétés Orange, Thales et Dassault Systèmes formaient un consortium dans le cadre de la mise en application du projet Andromède, visant à proposer une solution de cloud computing à l'échelle française.

Récemment, le groupe Dassault Systèmes a annoncé son retrait du consortium le 22 décembre 2011, laissant de ce fait une place vacante. Après quelques suppositions sur le nouvel acteur, la société de services informatiques Atos semble bien décidé à s'investir.

« Nous sommes prêts évidemment à discuter avec l'Etat. C'est notre rôle. Si on nous le demande, on l'assumera », a déclaré Thierry Breton, le PDG d'Atos, sur la chaîne BFM Business. « Nous sommes un acteur majeur du cloud computing, et nous sommes très mobilisés sur ce sujet », a-t-il ajouté.

Ce projet a pour but de proposer des centrales numériques européennes aptes à stocker des données informatiques des entreprises, de l'administration et autres grands groupes français. Autrement dit, il s'agit de proposer une alternative aux solutions d'IBM, Cisco, Microsoft et Google. Pour cela, l'État va injecter 135 millions d'euros via la Caisse des dépôts, Orange et Dassault Systèmes apporteront 60 millions d'euros et 30 millions d'euros pour Thales.

Éric Besson, ministre de l'Industrie, réunira les entreprises du consortium le 20 janvier 2012 pour « faire un point d'étape ».

Source : AFP