La CNIL a refusé quatre dispositifs biométriques parce qu'ils n'étaient justifiés par aucune raison de sécurité.


Cnil Le 12 janvier dernier, la CNIL ( Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés ) s'est réunie, afin de valider ou non six projets utilisant la biométrie. Résultat des courses : deux validations et quatre refus.

Les deux premiers, installés dans des lycées, étaient des dispositifs de contrôle d'accès à une cantine scolaire. Ils se basaient sur la reconnaissance du contour de la main. Ce qui amène à six le nombre de systèmes de ce type autorisés dans les établissements scolaires.

Quant aux quatre refusés, il s'agissait en fait de trois dispositifs de contrôle d'accès dans des entreprises et d'un système de gestion des horaires dans une clinique. A la différence des deux autres, les données concernant les personnes auraient été stockées. Or, il ne semble n'y avoir aucune raison de sécurité qui justifiait ces dispositifs. Recalés !
Biometrie
L'examen de ces six dispositifs biométriques a pris en compte la distinction entre la biométrie dite " à traces " et la biométrie dite " sans traces ", reposant sur la possibilité ou non de récupérer une donnée biométrique à l'insu de la personne.

Dans les premiers cas, la reconnaissance du contour de la main, en l'état actuel, ne peut être utilisée à d'autres fins, d'où ces deux autorisations.

Dans le second par contre, il était question de traitement de données ( stockage d'informations sur les personnes dans une base de données ), alors que rien ne semblait justifier ce traitement. De plus, cela pouvait également constituer une atteinte à la vie privée et aux libertés individuelles, des concepts chers à la CNIL, d'où leur refus.


La biométrie oui, mais lorsqu'elle s'avère vraiment nécessaire. C'est en tout cas ce que tend à faire comprendre la CNIL.