Pour réduire la dépendance aux énergies fossiles qui tendront à se raréfier, le développement des énergies renouvelables est essentiel et parmi ces dernières les EMR (énergies marines renouvelables) ont une carte à jouer.

Mers et océans peuvent ainsi devenir des sources d'énergie venant au moins dans un premier temps compléter les autres moyens d'approvisionnement en électricité. Le site d'essai en mer SEM-REV vise à permettre de tester les nouvelles technologies EMR en conditions réelles avant leur commercialisation.

Des travaux ont été menés cet été pour assurer son raccordement électrique via un câble électrique de 8 megawatts et le SEM-REV, qui sera inauguré mardi 25 août au Croisic (Loire Atlantique) doit démarrer les essais dès septembre.

Dans son communiqué, le CNRS indique que le site d'essai opérationnel pourra tester aussi bien des systèmes d'éoliennes offshore comme le projet Floatgen que des "démonstrateurs houlo-moteurs" à l'instar du projet de GEPS Techno.

  

Le site SEM-REV, qui a nécessité environ 20 millions d'euros et est piloté par Centrale Nantes et le CNRS, pourra embarquer jusqu'à trois démonstrateurs EMR simultanément et entend "devenir une pièce maîtresse de la filière française des énergies marines renouvelables en Pays de la Loire", souligne encore le communiqué.