Le FBI vient de mettre en ligne un épais dossier de 191 pages sur le co-fondateur d'Apple dont le décès en octobre 2011 autorise une telle publication. En 1991, l'agence américaine avait réalisé une enquête sur Steve Jobs alors que celui-ci était pressenti pour occuper une responsabilité au sein de l'administration du président George H.W. Bush.

Steve Jobs avait été interrogé, ainsi que des personnes qu'il connaissait dont des collègues et des voisins afin d'en savoir plus sur le caractère de l'homme, ses usages de drogues ( Steve Jobs avait expérimenté quelques substances illicites dans les années 60 et 70 ) et les préjugés éventuels à son encontre. À cette époque, Steve Jobs ne travaillait plus pour Apple. Il était le président de NeXT, ainsi que le PDG de Pixar.

Selon une rapide analyse de The Guardian, le document décrit un homme complexe, à la fois " trompeur " mais aussi " d'une grande morale et intègre ". Tout un paradoxe donc.

Pour certains, Steve Jobs pouvait " déformer la vérité et la réalité afin d'atteindre ses objectifs ". Une source a déclaré qu'il n'était " pas tout à fait franc et honnête ". Un ancien bon ami de Steve Jobs a évoqué une personne " essentiellement honnête et digne de confiance " mais " très complexe et au caractère moral suspect ".

Un ancien collègue a déclaré que même si Steve Jobs n'était " pas un ingénieur dans le vrai sens du terme ", il comprenait " la technologie de base et le jargon technique dans la mesure où il était une force d'innovation pour la communauté technique avec ses contributions ".