TechCrunch a eu la primeur de quelques résultats, alors que plus de données sont prévues pour être publiées ultérieurement. De quoi relancer la guéguerre de la vitesse, alors que la communication des éditeurs s'orientait plus ces derniers temps sur le respect des standards Web.
Dans ce test de performance, ce sont plusieurs versions d'Internet Explorer, Firefox, Google Chrome et Safari qui ont été mises en concurrence pour dégager deux types de résultats. Le temps de chargement complet d'une page ( symbolisé en bleu dans le graphique ci-dessus ) et le temps de chargement perçu par l'utilisateur ( en vert ). Cette dernière mesure fait référence au temps nécessaire afin que la partie visible d'une page soit chargée dans le navigateur.
Les résultats ont été établis sur la base d'une expérimentation d'un mois via 1,86 milliard de mesures sur plus de 200 sites Web. Sur la mesure en bleu, c'est Google Chrome qui décroche la première place, tandis que l'avantage revient à Firefox sur la mesure en vert. Safari et Internet Explorer sont en queue de ce petit peloton. Par rapport à Safari 5, IE9 s'avère plus rapide sur le perçu que sur le chargement complet.
On soulignera un point positif pour tous les navigateurs proposés, à savoir que leurs versions successives apportent à chaque fois des améliorations de rapidité. Impossible de ne pas noter qu'il manque un participant dans ce comparatif : Opera. Un oubli qui n'a pas été du goût de l'éditeur norvégien Opera Software :
" La prochaine fois, pouvons-nous être impliqués dans votre comparatif de navigateurs plutôt que seulement dans la vidéo de votre site Web ? "
