Cuba drapeau png Si vous vous rendez sur le site dévoilé cette semaine, vous pourrez bien évidemment retrouver tous les (nombreux) discours du leader maximo, Fidel Castro, mais vous pourrez aussi vous rendre compte des restrictions internet  en vigueur dans l'île communiste, où la population ne peut acheter d'ordinateurs et où l'accès au web est d'ailleurs réservé aux fonctionnaires, aux universitaires et aux ressortissants étrangers.


Le Quaero Cubain
Des terminaux sont installés dans les bureaux de poste, mais les Cubains doivent patienter des heures avant de pouvoir envoyer ou recevoir des courriels électroniques et n'ont de toute façon pas accès au réseau mondial.

Le premier moteur de recherche cubain est en fait une sorte d'intranet à l'échelle de l'île, puisqu'il ne donne accès qu'à des serveurs cubains. On peut par contre y retrouver presque l'intégralité des centaines de discours prononcés par Fidel Castro depuis la révolution de 1959.

" L'objectif est de chercher des informations dans des sites cubains sans avoir à se fier à des moteurs de recherche étrangers ", a expliqué son créateur, Leandro Silva.


L'autarcie, qui y croit encore'
Selon l'Union internationale de télécommunication, Cuba serait le pays latino-américain où l'utilisation d'internet est la plus faible, avec 1,7 internaute pour 100 habitants.

Les autorités cubaines sont de fait accusées de restreindre volontairement la liberté d'accès aux sites internet du monde entier, un peu comme ce qui se fait en Chine, mais se défendent en invoquant le fait que cette situation est due au blocus des Etats-Unis qui empêchent toute connexion aux câbles à large bande qui courent sous la mer au large de l'île. Le gouvernement cubain précise alors que ceci le contraint à passer par une connexion satellite très onéreuse et dont la bande passante est limitée.

Des codes d'accès seraient cependant, selon les propos rapportés par Reuters, disponibles à la vente sur le marché noir, et permettraient de se connecter à des sites extérieurs.