La semaine dernière, L'Express a publié une enquête dans laquelle il revient sur la cyberattaque qui a touché le système d'information de l'Élysée entre les deux tours de la dernière élection présidentielle en France.

Cette attaque informatique a pu prendre forme via un piège tendu à l'aide de Facebook et une page de phishing pour récupérer des mots de passe et identifiants. Par la suite, un malware a ainsi pu être introduit.

Pour L'Express, des " sources concordantes " et un " faisceau de présomptions " attribuent à cette cyberattaque une origine américaine. L'ambassade des États-Unis en France a nié toute implication du pays de l'oncle Sam.

Au Monde, le directeur des communications du ministère de la sécurité intérieure des États-Unis a également " catégoriquement démenti " une quelconque participation des États-Unis dans une cyberattaque à l'encontre d'un " allié proche " qu'est la France.

Le gouvernement français est lui plus réservé sur le sujet et se contente d'indiquer ne pas avoir d'information précise à la suite des révélations de L'Express. Mais d'après Le Monde : " de source diplomatique, on indique que la France attend des explications du gouvernement américain. "

Après les démentis, de telles explications pourraient ne jamais venir.