Conduite par Intelliagg et Darksum, une étude laisse entendre que le Dark Web est beaucoup plus petit qu'on ne le croit. Au cours d'une période test en février, il a été identifié 29 532 sites avec une adresse en .onion.

L'étude s'est focalisée sur les services d'anonymisation du réseau Tor qui est considéré comme le plus grand réseau en matière de Dark Web, et pour lequel les sites cachés ont un nom de domaine se terminant en .onion. Ils sont accessibles en utilisant le navigateur Tor.

Il est important de comprendre ici qu'il n'est pas fait référence au Deep Web qui comprend tout ce qui n'est pas indexé par les moteurs de recherche via des métadonnées et mot clés, et serait 500 fois plus étendu que le Web dit visible avec ses 1,3 milliard de sites indexés.

Sur les près de 30 000 sites du Dark Web, plus de 54 % d'entre eux étaient inaccessibles et n'ont pas pu faire l'objet d'une analyse. Cela laisse entendre que nombre de sites du Dark Web ne sont actifs que pour une très courte durée. Cette volatilité est du reste l'une de ses caractéristiques.

L'anglais est la langue dominante (76 %), devant l'allemand (4 %) et le chinois (3,7 %). Parmi les autres langues détectées, le français arrive juste derrière avec moins de 3 %. En se basant sur une méthode de classification par des algorithmes, il ressort que seulement 48 % de ce Dark Web relève du caractère illégal avec pour critère la législation américaine et anglaise.

Ce taux de caractère illicite va aussi à l'encontre d'une idée reçue mais il est à pondérer. Une analyse manuelle du contenu d'un millier de sites accessibles montre qu'il grimpe à 68 %.