Comme le souligne le DFKI, beaucoup de robots ne sont pas construits avec des pieds capables d’interagir avec différents points au sol. Lorsque les revêtements sont trop chaotiques, certaines pattes sont systématiquement laissées sans appui, ou le robot souffre d’une perte de déséquilibre.

singe robot  Pour prévenir ce type de problème, le centre de recherche s’est appuyé sur la démarche du singe pour proposer un robot dont la marche est la plus naturelle possible.

Pendant sa progression, le robot singe présenté dispose systématiquement de trois points d’appui au sol. Une configuration idéale pour optimiser sa stabilité. Son équilibre est également permis par différents points du corps capables de pivoter et de déplacer son centre de gravité tout en faisant basculer le plus de poids vers le point d’appui le plus stable.

Chaque pied et main intègre des capteurs de sorte qu’il touche toujours le sol de façon idéale. Des capteurs de force permettent au robot de détecter son alignement et de prévenir les chutes ou les déséquilibres.

D’autres capteurs permettent à la machine d’éviter les obstacles, ou si possible, de s’adapter dans le but de les franchir.

Le projet du DFKI est de développer un moyen de déplacement plus efficace pour les robots. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, les chercheurs travaillent à rendre le déplacement plus basique, et à profiter des effets les plus simples possible (comme le balancement) pour réduire le nombre de pièces mobiles et simplifier le déplacement tout en l’optimisant.

Il serait ainsi très intéressant de voir comment un robot à quatre pattes peut se montrer adapté aux environnements complexes et proposer un déplacement rapide sur quatre points ainsi que des opérations de manipulation en étant debout.

  

  

Source : The Verge