Deep Space Industries s'est ainsi révélée au public et aux journalistes ce mardi comme une société de prospection minière spatiale.

L'objectif de la société est simple : exploiter les astéroïdes proches de la Terre à des fins minières pour en tirer des ressources devenues rares ou inexistantes à l'état naturel sur notre planète.

Mieux encore, le programme vise à utiliser directement les ressources prélevées sur les astéroïdes pour créer une base spatiale offrant une activité permanente et autonome dans l'espace.

Le programme devrait ainsi débuter en 2015 avec le lancement d'un vaisseau inhabité baptisé " FireFly" permettant de repérer et d'étudier la composition des astéroïdes proches de la Terre. Puis, c'est un plus gros vaisseau, le DragonFly, qui devrait aller collecter quelques échantillons pour les ramener sur Terre entre 2016 et 2020.

collecteur DSI  Si les premières étapes du projet annoncé par DSI sont intéressantes, le reste est encore plus surprenant. La société a également annoncé la mise en place d'une " Fonderie en microgravité ", une usine basée sur la technologie d'impression 3D similaire à celle annoncée par la NASA capable de créer des objets à partir de matière première trouvée directement sur place. Le challenge étant de réussir à imprimer dans un environnement ne proposant pas de force de gravité.

DSI est assez optimiste quant à son projet et estime qu'il serait possible d'extraire du carburant et du métal directement depuis les Asteroides pour alimenter les vaisseaux spatiaux actuels. Mieux encore, c'est une véritable plateforme logistique qui serait envisagée sur le long terme, permettant d'extraire différents matériaux et de construire des pièces de réparation ou autre accessoires directement dans l'espace, comme une station-service multiservice pour les vaisseaux spatiaux.

Deep Space Industries n'est pas la seule société à avoir annoncé souhaiter investir l'espace en quête de ressources minières, et avec les autres firmes souhaitant développer le tourisme spatial et lunaire, il risque d'y avoir un peu de monde au-dessus de nos têtes dans les années à venir.

Source : The Verge