Microsoft vient d'autoriser un revendeur britannique à commercialiser des licences d'occasion pour ses logiciels.

Si nous étions le 1er avril, il serait normal que vous preniez cela pour une mauvaise blague, mais voilà, nous sommes le 11 novembre, et c'est on ne peut plus sérieux: Microsoft vient d'autoriser le détaillant britannique Disclic à revendre d'occasion des licences logicielles auparavant détenues par des entreprises anglaises ayant récemment fait faillite.

Une loi en vigueur au Royaume-Uni stipule en effet qu'une licence non réclamée, ou non utilisée, peut être transférée vers un nouveau détenteur. C'est grâce à cet artifice juridique que Disclic peut revendre des licences d'occasion, pour un prix de 20% à 50% inférieur à celui du neuf, et sans enfreindre la loi.

Plus curieux encore, dans un communiqué de presse, Microsoft a indiqué que la revente de ces licences satisfaisait ses exigences en matière de commerce de logiciels.

Un concurrent de Disclic, Compusys, se dit stupéfait, ajoutant que c'est du jamais vu, et que cette pratique, si elle continuait, entraînerait pour la firme de Redmond un sérieux manque à gagner. Compusys a également indiqué qu'il espérait à son tour adopter les mêmes pratiques commerciales...

Disclic n'a pas pour autant improvisé avant de se lancer dans l'aventure, puisque le projet a muri pendant dix-huit mois avant de se concrétiser. Ce faisant, il pose aussi la question de la manière dont les entreprises enregistrent leurs licences logicielles sur le plan comptable...

 

Source : Slashdot