L'industrie du disque mène actuellement une grande offensive en France contre les internautes coupables de piratage.

On se rappellera par exemple les deux informaticiens français condamnés il y a seulement quelques jours (voir news).

Aujourd'hui les choses semblent aller encore plus loin.
En effet, sur la demande des maisons de disque, une dizaine d'internautes français, coupables de piratage, se sont purement et simplement vu résilier leur contrat d'accès à Internet !

Le but de cette manoeuvre est simple : faire peur à la majorité des français coupables de tels actes, et agir à la source en évitant de longs procès.


Cette annonce est tout ce qu'il y a d'officiel. C'est en effet le délégué général de l'Association des fournisseurs d'accès à l'Internet (AFA), Stéphane Marcovitch, qui a annoncé ceci hier. "Il y a eu plusieurs coupures d'abonnement sur demande de juges".

L'organisme à l'origine de ces coupures d'accès serait la société civile des producteurs phonographiques (SCPP), qui se montre très discrète sur ce sujet sensible ;)

Pour rappel, les peines encourrues sont jusqu'à trois ans de prison et 300 000 euros d'amende...


La procédure est simple. La SCPP surveille les réseaux de P2P comme Kazaa ou eMule, repère des internautes "très demandeurs" (!), collecte leur adresse IP, et demande une ordonnance à un juge afin de couper leur accès Internet.

Pour le moment rien n'empêche (encore) à un internaute "pirate" de se réabonner ailleurs, mais qui sait comment cette situation va évoluer....

 

La guerre qui oppose l'industrie, dans sa globalité d'ailleurs, aux pirates ne fait que commencer, et ne devrait pas s'arrêter si l'on en juge l'arrivée de nouveaux réseaux de P2P sécurisés qui sont censés garantir l'anonymat de leurs utilisateurs.

Source : Libération