Selon le quotidien Les Echos dans son édition du 8 novembre, l'exaspération de la DGCCRF vis-à-vis des fournisseurs d'accès à internet français a atteint des sommets.


La dégécécéquoi ' Justice google
La DGCCRF, pour Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation, et de la Répression des Fraudes, est un organisme public dépendant du Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Il est chargé de veiller au bon fonctionnement des transactions financières se déroulant en France, que ce soit au niveau de l'entreprise ou du simple particulier.

En cas de litige, il est possible de déposer une plainte à la DGCCRF qui interviendra alors pour tenter de résoudre le conflit entre les parties.


2005, 2006 : on prend les mêmes, et on recommence
Sauf que voilà, beaucoup trop de plaintes ont été déposées à l'encontre des opérateurs français. Dans un courrier leur étant adressé, Guillaume Cerruti, Président de la DGCCRF, rappelle à l'ordre les opérateurs. En effet, le nombre de plaintes, trop élevé, est au même niveau qu'en 2005 :

«  Le bilan réalisé par mes services pour la période du 1er janvier au 30 juin 2006 montre que le nombre de plaintes par million d'abonnés se situe, globalement, à un niveau comparable à celui de 2005 (...) Ce volume de plaintes implique une mobilisation de mes services, qui se traduit par un coût de traitement particulièrement élevé. Il ne peut être envisagé qu'une telle situation revête un caractère pérenne. Cette situation rend nécessaire que votre entreprise améliore sa performance dans ce domaine . »

Internet archive Les trois "bonnets d'âne" de chaque catégorie (fixe, mobile, et internet), ont reçu un courrier leur indiquant spécifiquement que cet état de fait ne pouvait plus durer. Si le nom de ces mauvais élèves n'a pas été révélé, il s'agirait, toujours selon Les Echos, des opérateurs Alice et Neuf Cegetel, ceux-ci s'étant par le passé révélés coupables de pratiques comme les recrutements abusifs de clients. France Telecom et sa filiale Orange se situeraient par contre parmi les bons élèves, ou tout du moins les moins mauvais.


Bref, ça va mal pour les opérateurs français, qui vont devoir rapidement redresser la situation s'ils ne veulent pas se voir engagés dans une procédure judiciaire...