Erik Tylek Kettenburg est à l'origine de la carte de développement Digispark. Il l'a développée au sein de sa société Digistump basée à Portland dans l'Orégon avec une idée en tête : miniaturiser une carte de développement de type Arduino afin de l'embarquer plus facilement dans des projets DIY et la rendre encore meilleur marché que les cartes Arduino.

Pour ce faire, il n'utilise que des composants CMS et a réduit le nombre de ports de la carte par rapport aux classiques cartes Arduino. Un seul port est présent avec l'USB, le reste consistant en des pins sur lesquelles il faudra souder des fils électriques. Si elle se connecte à un PC pour être programmée sous l'IDE Arduino et accessoirement être alimentée, elle peut aussi l'être via deux pins. La carte intègre en effet un régulateur de tensions pouvant fournir jusqu'à 500 mA.

Digispark_GNT-a

Elle ne mesure que 1.75 cm par 1.9 cm.

Elle dispose toutefois de 6 pins d'entrée/sortie (dont deux réservées à l'USB), d'une mémoire Flash de 8k, de l'I2C (Inter-Integrated Circuit)et du SPI (Serial Peripheral Interface) via le protocole USI (Universal Serial Interface) sur deux câbles (horloge et données), de 3 sorties PWM (Pulse Width Modulation), des sorties numériques d'un convertisseur ADC sur 4 pins et de deux LED (alimentation et test).

Le projet a déjà réuni 89 376 dollars, somme qui devrait largement augmenter puisque les personnes intéressées ont encore 21 jours pour y participer. 

S'inscrivant dans la logique open source des cartes Arduino, le projet verra ses schémas et son firmware diffusés prochainement.

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Source : digistump