Alors que le pétrole atteint ses cours les plus hauts depuis sa première cotation (73 dollars le baril aujourd'hui, contre 20 dollars début 2001 et 10 dollars début 1999), les compagnies aériennes doivent à tout prix réduire leurs coûts pour conserver un niveau de service équivalent sans pour autant devoir trop augmenter le prix du billet.


Dernier appel pour le billet papier, fin 2007 !
L'IATA (Association Internationale du Transport Aérien), qui regroupe la plupart des compagnies aériennes mondiales, annonce la fin programmée du billet classique fin 2007, au profit du billet électron Avion telephone ique.

Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler du billet électronique, cela n'a rien à voir avec le passeport électronique, truffé de données biométriques, c'est au contraire une dématérialisation du billet d'avion.

Lorsque vous achetez un billet classique, la compagnie qui émet le billet doit payer le prix du papier et de sa bande magnétique, son impression, son envoi, bref cela fait assez cher... Avec le billet électronique, vous recevez lors de votre réservation un numéro de billet, associé à une pièce d'identité, par exemple votre passeport. Une fois à l'aéroport, il vous suffit de présenter ce document d'identité pour être reconnu comme passager ayant réservé sur le vol en question.


Une infrastructure à mettre en place
Si certaines compagnies disposent d'une plate-forme de billet électronique depuis quelques années, c'est le cas de toutes les grandes compagnies, mais également des low-costs qui elles n'ont même jamais utilisé le billet papier, beaucoup d'autres n'ont qu'une faible voire inexistante expérience dans ce domaine.

Il va donc leur falloir investir, ceci dans une période économique déjà rendue difficile par les prix élevés du pétrole et les menaces diverses planant sur les vols comme on a pu le voir récemment.


Et si cela se fait vite et pour pas cher, ce pourrait se faire au détriment de la sécurité du système informatique destiné à cet effet...