Vodafone va mettre en place en Grande-Bretagne des distributeurs automatiques de téléphones mobiles. Ce sont les terroristes qui vont être contents...



Quelle mouche a piqué l'opérateur de téléphonie mobile britannique Vodafone, quelques mois seulement après les attentats meurtriers de Londres*' Nul ne le sait, à part les responsables de la marque, mais une chose est certaine: faisant feu de tout bois, Vodafone s'apprête à mettre en place sur son marché natif un réseau de distributeurs automatiques de téléphones mobiles de troisième génération fonctionnant sur le principe des cartes SIM prépayées.

Bien entendu, la clientèle visée par cette initiative est plus respectable que celle mentionnée dans les lignes qui précèdent, puisqu'il s'agit des touristes et hommes d'affaires qui débarquent quotidiennement sur notre continent en provenance d'Asie ou d'Amérique du Nord, pour découvrir que leur téléphone mobile n'est pas compatible avec les réseaux locaux. S'ils veulent à la fois rester mobiles et en contact avec leurs proches ou leur entreprise, ces consommateurs potentiels peuvent, soit louer un appareil prévu pour l'Europe, soit, s'ils comptent revenir fréquemment dans nos contrées, en acheter purement et simplement un, par exemple dans un de ces futurs distributeurs.

Le principe en est simplissime: vous vous placez devant la machine, y introduisez votre carte de crédit, choisissez l'appareil qui correspond à vos besoins et/ou à vos désirs, vous optez pour une des offres pré-payées, et vous voilà parti(e) ! Les prix des appareils vont de 30 à 60 livres sterling (environ 44 à 88 euros) et sont livrés avec un crédit de communication d'une livre sterling (environ 1,5 euros), alors que les premiers prix en matière de "forfaits" sont de 5 livres sterling (7,5 euros). Une opération simple permet d'activer sur le champ l'appareil.

Si l'opération, pour l'instant limitée à la région de Manchester, rencontre le succès escompté, Vodafone pense l'étendre aux aéroports et gares du pays. Les revendeurs privés ne lui disent pas merci...


* On sait aujourd'hui que les terroristes se sont abondamment servis de leur téléphone mobile pour coordonner leurs attaques, puis pour déclencher à distances certaines des explosions.




Source : The Inquirer