La news ci-dessous est issue de notre confrère Ratiatum.
Je me suis permis d'en faire un copier-coller car je considère qu'elle porte à la réfléxion...à savoir jusqu'ou les majors vont-elles aller pour compliquer au maximum la vie des honnêtes consommateurs acheteurs de musique par Internet, qui sont, c'est bien connu, les premiers à trinquer de ces protections anti-copie que les pirates contournent sans difficulté...

 

Plus que jamais la réalité rejoint la science-fiction, et dans ses visions les plus noires. La société Veritouch spécialisée dans les systèmes de sécurité biométriques vient de présenter à la RIAA et à la MPAA son lecteur iVue. Sa caractéristique principale : il faudra s'identifier grâce à son empreinte digitale avant de pouvoir lire les oeuvres.

Traditionnellement, les systèmes de cryptage se basent sur un système de clé privée que l'on peut partager très facilement en communiquant sa clé par un simple copier/coller. Avec l'iVue, notre clé privée devient le bout de notre doigt. Les contenus sont chiffrés et déchiffrés en fonction de notre empreinte digitale. Plus question donc de copier le contenu sur un CD ou un DVD, et il devient en plus impossible de prêter son lecteur à un ami pour qu'il profite de ce "bijou technologique".

L'iVue disposera d'une caméra embarquée de 1.5 megapixel avec zoom numérique 32x et d'un système de téléchargement sans fil sécurisé à la demande (WOD, wireless-on-demand ). Les contenus distribués par wifi et chiffrés par l'empreinte digitale de la personne autorisée à les lire seront ainsi au centre de la technologie. Selon Veritouch, il s'agit là du moyen d'éliminer le piratage et le partage illégal de fichiers. Les majors seraient bien sûr intéressées...

Dès la fin de l'année, les premiers contenus vidéo et musicaux devraient ainsi être disponibles pour le lecteur, lequel a été dessiné par une société spécialisée dans le design de grande qualité (un critère devenu important pour les lecteurs portatifs depuis le succès de l'iPod).

Lorsque l'on voit jusqu'où le contrôle de l'industrie sur le consommateur peut aller, on se demande encore une fois et plus que jamais si le gouvernement ne ferait pas bien de dénoncer purement et simplement les accords OMPI de 1996 qui visent à accorder une protection juridique à ces systèmes de DRM.

Le SNEP prévoit-il de prendre l'empreinte de notre majeur '