Le 12 juin dernier, la Commission nationale de l'informatique et des libertés à ordonné à Google de se mettre en conformité avec la loi sur le droit au déréférencement ordonné par la CJUE. Il était ainsi question pour Google de déréférencer les retours sur l'ensemble des extensions de son moteur de recherche, soit à l'international, et plus seulement pour les moteurs européens. La CNIL avait donné 15 jours à Google pour se mettre en ordre, mais aujourd'hui le géant du Net demande deux semaines de plus.

Si Google joue le jeu du droit à l'oubli depuis mai 2014 en permettant à chacun de remplir un formulaire, la situation reste complexe puisque le traitement se fait manuellement. Pour Google, il s'agit d'une atteinte à la liberté d'expression et à la neutralité du net, mais en coulisse, c'est surtout l'argument financier qui pose problème. Le fait d'étendre le déréférencement sur l'ensemble des moteurs de recherche de la firme représente un surplus notable de travail pour Google et ses équipes de modérateurs.