Le géant Google vient ainsi de concéder à une réforme de son fonctionnement suite aux nombreuses remarques, tant des gouvernements sous forme individuelle que directement de la part de la Commission Européenne concernant la gestion des données personnelles de ses utilisateurs.
En d'autres termes, si un résultat de recherche sur un nom amène à une page Web dont le contenu est jugé offensant ou dérangeant, Google pourra supprimer le lien de son moteur de recherche ( et non le contenu de la page ou la page Internet elle-même ).
C'est un jugement de la Cour de justice européenne, rendu au nom de la directive 95/46/CE, qu'il a été établi que les moteurs de recherche étaient responsables de la présentation des données renvoyée aux utilisateurs et donc en partie responsable des préjudices que cela pourrait occasionner.
Reste que le recours à la demande est sujet à une foule de conditions. Il faudra ainsi communiquer diverses informations comme le pays concerné par la demande, les mots-clés associés au résultat de recherche jugé indésirable, le nom du demandeur ou la fonction de celui qui le représente, les liens URL concernés avec une explication pour chacun ainsi qu'une copie de pièce d'identité avec photo.
Google limite aussi les actions à venir en indiquant souhaiter " un juste équilibre entre la protection de la vie privée des individus et le droit public à accéder à ces informations et à les diffuser." En clair, si un usurpateur utilise votre page Facebook pour vous faire passer votre société pour une maison close et que vous êtes en mesure de le prouvé, Google acceptera de supprimer l'affichage de la page en question dans son moteur de recherche, si vous souhaitez simplement faire disparaitre votre nom des recherches rapportant à des réseaux sociaux, pas la peine d'y penser.
Google assure traiter chaque demande... sans pour autant donner de délai d'action, tant au niveau du traitement du dossier que des actions sur son moteur de recherche.
