Grâce au succès de sa console portable, la DS, Nintendo affiche des résultats au-delà de ses espérances pour l'année écoulée. En attendant la Revolution.

Ds Le chien est définitivement le plus fidèle ami de Nintendo. Il aura presque suffi d'un jeu, Nintendogs, pour remettre un peu Nintendo en selle dans sa lutte face à Microsoft et Sony.

Nintendogs, ses mignons toutous et son succès phénoménal qui a propulsé la DS au sommet des charts. La portable s'est depuis trouvé d'autres locomotives, notamment au Japon avec des jeux comme Brain Training et Animal Crossing : Wild World.

Au final, la DS aura largement contribué aux bénéfices nets affichés par Nintendo pour l'exercice écoulé : 95 milliards de yens, soit environ 658 millions d'euros. Mieux que l'année précédente. Mieux surtout que les prévisions fixées à 75 milliards de yens.

Une belle prime à l'innovation pour Big N qui avait pris le risque de déstabiliser un peu les joueurs en leur proposant une console sortant des sentiers battus, avec ses deux écrans et son stylet.

Mais les résultats exceptionnels de Nintendo ont aussi bénéficié d'une conjoncture économique très favorable : grâce à l'appréciation du dollar face au yen, ses profits réalisés aux Etats-Unis se traduisent par un gain de 45 milliards de yens. Pour traduire à l'attention de ceux qui n'auraient jamais embrassé une carrière de courtier : Nintendo a de la chance d'être une firme japonaise.

De quoi se préparer plus sereinement en tout cas à lancer son futur bébé : la Revolution, avec laquelle Nintendo entend à nouveau miser sur l'innovation. Mais la concurrence risque d'être plus sévère encore sur le terrain des next-gen.