L’impression 3D est une technologie qui pourrait révolutionner nombre d’industries, de par la simplification du processus de fabrication, mais aussi et surtout par les nouvelles possibilités et la totale liberté créative qu’elle autorise.

enceintes 3D (2)  Ainsi, il est plus facile pour les sociétés de proposer des articles aux formes particulièrement complexes et ce, à grande échelle.

Si l’on connait aujourd’hui les imprimantes 3D des spécialistes comme Makerbot ou Formlab, il existe diverses stations qui permettent d’aller encore plus loin dans la création. Ainsi, Evan Atherton, ingénieur d’Autodesk a accédé à l’une des imprimantes 3D les plus complexes et chères du marché, une Objet Connex 500 pour réaliser l’un de ses projets.

Et pas n’importe lequel, puisque l’idée était non pas de réaliser un prototype ou un concept, mais de réaliser une paire d’enceintes lumineuses avec une forme particulière, le tout dans une version qui pourrait être reproduite à grande échelle.

enceintes 3D  C’est donc une version finale des haut-parleurs qui a été présentée, et c’est un pas en avant puisque la plupart des concepts actuellement fabriqués depuis des imprimantes 3D ne sont pas voués à une production de masse.

Seule la coque des enceintes a été imprimée, néanmoins la structure se veut complexe puisqu’elle simule un assemblage parfait de pavés permettant d’obtenir une sphère.

Deux matériaux différents ont été utilisés par l’imprimante, l’une étant solide et relativement résistante pour la surface extérieure de la coque, et l’autre étant plus flexible et opaque, présente à l’intérieur pour offrir une meilleure diffusion de la lumière et du son.

Le son est assuré par un haut-parleur standard, et le réseau lumineux est constitué d’un ensemble de LED RGB dont il est possible de modifier la couleur, les motifs et l’animation depuis un iPad.

Les couleurs et l’intensité de la lumière devraient ainsi s’accorder parfaitement avec les morceaux joués qu’il s’agisse de musique ou de la lecture d’une vidéo.

Malheureusement, l’ensemble en restera à ce stade puisqu’il visait principalement à mettre en avant comment il était possible d’arriver à produire un objet dans sa version finale directement depuis une imprimante 3D gérant 2 matériaux différents. En outre, il aura fallu quelque 2000 $ de matériaux et presque 60 heures de travail pour arriver à ce résultat, un investissement finalement peu élevé pour le développement d’un produit en version finale.

LumiGeek, à l’origine du microcontrôleur et de l’interface iPad gérant la lumière des enceintes compte toutefois prochainement proposer son module sur Kickstarter.

Source : Engadget