La lutte contre le "piratage" avec un petit p n'est pas terminée, loin de là.

Après la demande de la part de la Société Civile des Producteurs Phonographiques que les connexions Internet des "contrevenants" (terme savant pour désigner une personne qui télécharge des fichiers sans s'acquitter des droits qui vont avec) soient fermées, un accord vient d'être passé entre les maisons de disques et les FAI afin que ces derniers "unissent leurs forces".

Résultats ' Les connexions Internet des personnes condamnées pour téléchargement illégal se verront fermées sans autre forme de procès.

Mais ce n'est pas tout, car ces personnes même si elles sont de plus en plus nombreuses ne représentent pas la majorité des "fraudeurs" ... C'est pour cette raison qu'un message d'avertissement sera envoyé aux utilisateurs pris en "flagrant délit".

Maintenant, reste à espréer qu'il n'y aura pas d'abut de ce coté, puisque, rappelons-le, ce ne sont pas les réseaux de P2P qui sont illégaux mais la majorité des fichiers qui s'y échangent. Si l'identification se contente de repérer les gens qui usent de la mule, les plaintes vont couler à flots...

Nicolas Sarkozi, à l'origine de la réunion entre ces deux entitées commerciales, a déclaré que « Les professionnels du numérique, et notamment ceux qui fournissent l'accès, ont le même intérêt que les industries culturelles à promouvoir la rentabilité de l'échange de contenus artistiques et intellectuels par internet» et a ajouté que les pouvoirs juridiques étaient désormais en mesure d'intervenir notamment grâce à la LEN.

En parallèle , des grandes campagnes pour la promotion des ventes de musiques en ligne vont être lancées afin de rappeler qu'il n'y a pas que le téléchargement illégal sur la toile...