Les standards pour les réseaux mobiles de cinquième génération (5G) ne sont pas encore officiellement définis mais les technologies qui les sous-tendront sont déjà à l'étude en laboratoire, en vue des premières commercialisations d'ici 2020.

Ericsson logo  Les enjeux économiques sont énormes et l'Europe compte bien se retrouver au premier plan dans ce domaine et fournir les technologies et équipements des réseaux mobiles de la prochaine décennie, après avoir manqué le coche avec la 4G.

L'équipementier télécom suédois Ericsson travaille activement sur le sujet et il annonce avoir déjà atteint des débits de 5 Gbps avec des équipements pré-5G sur son site de Kista (Suède), avec la collaboration des opérateurs asiatiques NTT DoCoMo et SK Telecom.

Car si la 4G permet d'atteindre des débits mobiles de plusieurs centaines de Mbps, la 5G doit permettre de dépasser le Gbps pour répondre à la colossale montée de la consommation data mobile sur les réseaux du monde entier.

Pour atteindre un tel débit, Ericsson a fait appel à la technologie multi-antennes MIMO associée à un nouveau type d'interface radio qui permet de gérer de plus grandes bandes passantes sur de plus hautes fréquences et avec de plus courts temps de latence, le tout servi par des équipements spécifiques conçus pour les essais 5G.

Ericsson rappelle que si le cadre technique doit être finalisé (choix des technologies et des fréquences), ses expérimentations donnent déjà une idée de ce qu'il sera possible de faire avec un réseau à ultra haut débit mobile.