Le CSA du jeu américain est très énervé contre les éditeurs après les nombreuses affaires qui ont agité l'industrie ces derniers mois. Suivez mon regard, il est dirigé vers Take Two, après l'affaire Hot Coffee pour GTA San Andreas. Mais aussi vers Bethesda avec son micro-scandale Oblivion.

Esrb

Du coup pour marquer le coup, l'Entertainment Software Ratings Board (ESRB) a décidé de porter l'affaire devant les tribunaux de commerce et devrait obtenir bientôt qu'une amende pouvant aller jusqu'à un million de dollars soit infligée à l'éditeur d'un jeu qui se révèlerait une fois en vente porteur de contenus inadaptés au public visé.


La répression, faute de moyens pour la prévention
Pour Patricia Vance, la présidente de l'ESRB, une telle mesure en plus du coût lié au retrait des boîtes des magasins devrait  dissuader tout éditeur de taire d'éventuels contenus gênants lors de la présentation initiale du produit à l'ESRB.

Sanctionner économiquement après coup, une solution discutable mais que Patricia Vance justifie par le manque de moyens de l' ESRB pour tester lui-même tous les jeux intégralement. En effet, faute de bras et devant l'allongement des titres, l'ESRB se contente souvent des déclarations des éditeurs quant au public auquel s'adresse leurs softs.


Source : Next-Gen.Biz