Il y a quelques mois de cela, des scientifiques attiraient l'attention sur l'étoile KIC 8462852. Il s'agit d'une étoile dont les variations d'intensité lumineuses restent inexpliquées, et jamais constatées ailleurs avec autant de régularité.

Au point que rapidement, les hypothèses les plus folles abordaient la question de la présence d'une sphère de Dyson, une mégastructure hypothétique créée pour entourer l'étoile pour en récupérer l'énergie et la rediriger avec plus de puissance vers les planètes du système en place.

Sphère de Dyson

Une explication qui a été démontée pour son extravagance par une grande partie de la communauté scientifique, beaucoup évoquant alors la présence de nuages de comètes capables d'occulter sa lumière...

Mais cette hypothèse plus rationnelle ne tient pas plus la route selon le chercheur et astronome Bradley Schaefer qui a modélisé le phénomène et conclu que cela était tout simplement impossible. Pour que les nuages de comètes puissent faire varier ainsi la luminosité que l'on perçoit de l'étoile, il aurait fallu le passage répété de quelque 648 000 comètes d'un diamètre d'au moins 200 km chacune...

L'hypothèse de la sphère de Dyson n'est pas pour autant validée, elle est même bousculée par l'absence concrète de mesure anormalement élevée de chaleur : si la sphère est censée accumuler l'énergie de l'étoile, on devrait alors constater des températures plus élevées, ce qui n'est pas le cas.

Reste que ce type de mégastructure pourrait tout simplement réorienter une partie de la chaleur vers un point précis du système ( une colonie sur une planète trop éloignée du soleil en temps normal pour proposer de l'eau sous forme liquide et de la vie par exemple).