La criminalité informatique en 2005 a récemment fait l'objet d'une étude menée par le FBI. Il en ressort que 90% des 2000 entreprises interrogées auraient subi une attaque et seulement 8 sur 10 auraient porté plainte.


FbiVirus, vers, chantages, attaques de type phishing, dénis de service, spywares... La criminalité sur Internet bât son plein. Ces différents méfaits concernent aussi bien les entreprises que les gouverments ou encore les particuliers.

Le FBI ( Federal Bureau of Investigation ) s'est penché sur celles visant ces premières. Après avoir interrogé 2000 entreprises du domaine public et privé, réparties dans 5 états américain différents, elle rend ses conclusions. Et il y a encore du chemin à parcourir...

Cette dernière révèle, qu'en 2005, 9 entreprises sur 10 auraient été victimes d'une attaque. A noter également que ces agressions proviennent majoritairement des Etats-Unis et de la Chine. De plus, par la suite, toutes ne porteraient pas plainte, sans doute par manque d'informations et par souci d'image.


la fréquence des attaques :

  • 90% des entreprises ont été attaquées au cours de l'an dernier
  • parmi elles, 20% l'ont été 20 fois ou plus


Les types d'attaques les plus employés :

  • virus dans 83,7% des cas.
  • spyware dans 79,5% des cas.
  • 1 entreprise sur 5 indique avoir été victime de scans de ports et d'un sabotage des données par Internet.


L'impact financier sur les entreprises:

  • 64% indiquent avoir perdu de l'argent.
  • Les virus leur auraient coûté 12 millions de dollars ( 9,9 millions d'euros ).
  • Les vers, 32 millions de dollars ( 26,5 millions d'euros ).


L'origine des attaques :

  • Elles proviennent de 36 pays différents.
  • 26,1% sont dûes aux Etats-Unis.
  • 23,9% à la Chine.


Les solutions utilisées : 

  • Suite aux incidents, des nouvelles solutions de sécurité sont adoptées.
  • 4% utilisent la biométrie.
  • 7% des cartes magnétiques.
  • 44% des intrusions sont internes, suggérant donc plus de contrôles au sein même des entreprises.


Les actions judiciaires suite à ces incidents :

  • 81% indiquent faire appel à la justice.
  • 99% sont satisfaites des suites judiciaires.
  • 9% pensent que les infractions ne sont pas illégales, ou qu'il y a peu de textes à ce sujet (!).