En début de semaine, on apprenait que le réseau social Facebook avait demandé à ses chercheurs de mener une étude phsycologique sur près de 700 000 utilisateurs. L'étude était centrée sur la contagion émotionnelle.

Facebook  L'expérience impliquait la mise en place d'algorithmes permettant de modifier les fils d'actualités des utilisateurs pour ne leur afficher que des informations joyeuses pour une part, et tristes pour l'autre. Les chercheurs étudiaient l'impact de cette orientation émotionnelle des partages pour voir si la propagation avait lieu sur le réseau.

Aujourd'hui, le réseau social tente de calmer le jeu. Sheryl Sandberg, directrice des opérations de Facebook a ainsi admis avoir très mal communiqué sur le sujet sans pour autant remettre en question le bien-fondé de l'étude. Elle a ainsi insisté sur le fait que Facebook est " concerné par les contenus partagés par ses utilisateurs " et qu'il " se conformera à toutes les lois en vigueur."

Reuteurs indiquait entre temps que le régulateur britannique d'internet avait ouvert une enquête. Greg Jones, porte-parole de l'ICO indiquait ainsi " Nous allons discuter avec Facebook [...] afin de mieux comprendre les circonstances." Faisant rapport à l'étude.

Difficile pour le moment de savoir si l'étude a entrainé quelconque transgression de la loi, si tel était le cas, l'ICO pourrait contraindre Facebook à modifier ses conditions générales d'utilisation et même infliger des amendes allant jusqu'à 630 000 euros ( autant dire une paille pour Facebook).