C'est en avril 2008 que la Commission européenne a posé le cadre réglementaire définissant l'utilisation du mobile de façon sécurisée dans les avions mais aussi des procédures communes assurant son fonctionnement dans les 27 Etats membres.

Un an plus tard, les fournisseurs OnAir et AeroMobile ont pu proposer des services de télécommunications mobiles en vol présents dès maintenant sur 27 avions en Europe, et vraisemblablement le double d'ici la fin de l'année.

Trois compagnies aériennes ont déjà un service commercial : Ryanair ( Irlande ), TAP ( Portugal ) et bmi ( Royaume-Uni ), et seront bientôt rejointes par d'autres ( dont Air France ). La Commission s'est attachée à mettre en place des règles afin de s'assurer que les mobiles ne créent pas d'interférences avec l'électronique de bord mais aussi avec les réseaux cellulaires terrestres en imposant un lien par satellite.


Un cadre réglementaire exemplaire
Air France t Elle a également proposé des normes communes pour faire en sorte que le service reste fonctionnel quelque soit le pays européen survolé, évitant d'avoir à passer des accords individuellement avec chaque Etat.

En revanche, les compagnies aériennes ont la responsabilité de la politique du service, notamment en ce qui concerne la gêne éventuellement causée par les passagers bavards et la tarification. Des espaces de silence pourraient être mis en place, comme dans les trains, tandis que les premiers retours vont permettre d'affiner et de généraliser une politique tarifaire, qui débute actuellement à 1,60 € / mn pour les appels et 0,43 centimes d'euro par SMS envoyé.

Viviane Reding, responsable des télécommunications en Europe, se félicite de ce décollage des services de téléphonie mobile en vol grâce à une réglementation harmonisée et en appelle aux compagnies aériennes pour tenir leurs prix et appliquer les conditions d'utilisation qui assureront leur pérennité.