La neknomination a connu ses heures de gloire sur les réseaux sociaux et en particulier Facebook. Sous la forme d'un défi, ce jeu incite un utilisateur à se filmer en train de boire un verre d'alcool cul sec, et à désigner trois de ses amis pour en faire autant. Il y a eu diverses adaptations et surenchères parfois tragiques.

En début d'année, la Police nationale avait mis en garde contre les dangers de la neknomination. Une mise en garde similaire concerne aujourd'hui un autre défi Facebook qui est véhiculé avec l'intitulé : " à l'eau ou au resto. "

Cette nouvelle tendance consiste à désigner une personne sur Facebook et lui donner 48 heures pour se déguiser, se jeter dans une eau glaciale, et poster la vidéo de son exploit. Elle doit alors mettre au défi d'autres utilisateurs. Si le défi n'est pas relevé, la personne doit offrir un dîner au restaurant à celui qui l'avait désignée.

Il existe des rassemblements, des groupes et des pages Facebook pour le défi " à l'eau ou au resto ". Un phénomène a priori venu des États-Unis ( la neknomination venait d'Australie ) qui prend de l'ampleur. Bon enfant en apparence, ce défi inquiète la Police nationale :

" Hydrocution, noyade ou mauvaise évaluation de la profondeur de l'eau sont autant de risques encourus par ces plongeurs irraisonnés. Ce défi a déjà fait une première victime dont les séquelles sont irréversibles. Un jeune homme de 21 ans s'est grièvement blessé après avoir plongé la tête la première dans une trop faible quantité d'eau. "

Comme pour la neknomination, la police rappelle également les problèmes d'e-réputation que cela peut engendrer avec la grande mémoire du Web qui conserve des traces, et demande aux internautes de faire preuve d'intelligence. " Ne vous laissez pas influencer par un stupide phénomène de mode. "

Via sa propre page Facebook, la Police nationale tente de faire passer son message. Pas sûr qu'il devienne aussi viral que " à l'eau ou au resto. "