Facebook a dans l'idée de retirer le droit de vote aux utilisateurs pour adopter une autre procédure visant à valider ses changements en matière de politique de gestion de la vie privée.

C'est dans ce contexte que le réseau social à près d'un milliard d'utilisateurs donne l'impression de vouloir œuvrer dans le même sens que Google qui a unifié ses règles de confidentialité pour l'ensemble de ses services.

Pour Facebook, il s'agit d'être en mesure de pouvoir partager et combiner les données des utilisateurs avec par exemple celles du service de partage de photos Instagram racheté 750 millions de dollars.

Plus encore, actuellement ouverte aux commentaires, la nouvelle politique de Facebook pour l'utilisation des données explique :

" Nous obtenons parfois des données par le biais de nos filiales, partenaires, clients publicitaires ou d'autres tiers. Ces données nous permettent de diffuser des publicités plus pertinentes, de mieux comprendre la façon dont les gens utilisent Facebook et, de manière générale, d'améliorer les services que nous proposons. "

L'une des filiales peut donc être Instagram qui fait partie du même groupe Facebook. Mais le réseau social laisse présager la constitution d'un profil géant et unifié des utilisateurs via une agglomération des données issues des services qui gravitent autour de lui.

D'après Facebook, les données obtenues par le biais d'un tel partage pourraient notamment l'aider à fournir de la publicité ciblée.

Pour Reuters, Facebook s'inscrit dans la même politique controversée de Google qui lui a valu les réprimandes des autorités européennes pour la protection des données et une copie à revoir sur plusieurs points.

À la BBC, un porte-parole de Facebook a indiqué qu'il n'y a pour le moment pas d'intention de fusionner les services à la manière de Google. Ce qui n'exclut pas pour autant une telle possibilité à l'avenir.

La Commission irlandaise de protection des données ( qui régule Facebook en Europe ) a demandé au réseau social des éclaircissements. Avant tout changement, elle pourrait demander à Facebook d'obtenir le consentement explicite de l'utilisateur.