La semaine dernière, le réseau social Facebook a connu quelques perturbations. Des soupçons d'une attaque par déni de service distribué ont d'abord pesé, mais Facebook a réfuté tout problème lié à une attaque DDoS.

Cette panne du réseau social aux plus de 900 millions d'utilisateurs a également eu un impact pour de nombreux autres sites. C'est ce qu'a révélé le directeur technique de Compuware APM à PCWorld. Cette société propose des solutions d'optimisation des performances des sites Web.

Pour Steve Tack, le Web d'antan n'est pas celui d'aujourd'hui avec une " interconnexion différente ". L'exemple Facebook en est la preuve. La panne a touché son bouton J'aime qui est présent sur de très nombreux sites. Le résultat a été des ralentissements pour les sites d'actualité, de médias, de vente en ligne et plus généralement pour tout ceux qui tirent parti de ce service.

Au moment des problèmes connus par Facebook, les données de Compuware APM ont montré des ralentissements des performances pour 20 des plus grands sites d'actualité aux États-Unis et 60 des plus grands sites de vente sur le Web. Ce sont essentiellement des temps de chargement plus longs des pages qui sont pointés du doigt.

Selon Steve Tack, les internautes ont une tolérance de l'ordre de 8 secondes face à des lenteurs avant d'aller voir ailleurs. Si un widget tiers - comme le bouton Like de Facebook - sur un site ne fonctionne pas bien, il conseille de le désactiver pour ne pas avoir d'impact sur les performances du site.