Facebook a signé son entrée en Bourse avec un prix d'introduction de 38 dollars par action qui doit amener le groupe à une valorisation de plus de 100 milliards de dollars. Pour le moment, le titre n'a connu qu'une petite progression par rapport à son prix d'introduction.

Alors que cette entrée en Bourse attire tous les regards, le réseau social est loin d'en avoir fini avec ses affaires relatives à la vie privée. Aux États-Unis, Facebook fait l'objet d'une plainte en justice avec des utilisateurs qui reprochent au réseau social d'avoir épié leur navigation, même lorsqu'ils étaient déconnectés.

La procédure rassemble 21 dossiers similaires dans plusieurs États avec des dédommagements demandés pour des utilisateurs enregistrés à Facebook de mai 2010 à septembre 2011. Une action de groupe à laquelle les avocats ont annoncé leur intention d'associer des utilisateurs non-US.

Selon ces avocats, Facebook pourrait avoir à verser plus de 15 milliards de dollars pour violation de la vie privée. À Bloomberg, un porte-parole de Facebook s'est contenté de répondre que les accusations sont sans fondement et seront contestées.

En septembre 2011, le réseau social de Mark Zuckerberg a été pointé du doigt par un hacker australien pour une gestion douteuse des cookies de déconnexion, et a priori la possibilité d'effectuer un traçage de l'utilisateur lorsqu'il se rendait sur des sites avec un bouton J'aime ou un widget Facebook ( même déconnecté de Facebook.com ).

Alors que des ingénieurs Facebook ont nié tout problème, le comportement de trois cookies a été modifié quelques jours après ces révélations publiques. Dans un communiqué, Facebook avait déclaré que sur certains ordinateurs d'utilisateurs, trois cookies contenaient leurs identifiants uniques quand ils se déconnectaient du réseau social, mais d'assurer que cette information ne pouvait pas être utilisée pour du traçage.