Nombreux sont les gouvernements, y compris la France, à laisser entendre que les réseaux sociaux laissent certains groupes terroristes s'offrir une tribune leur permettant de diffuser leur propagande sur la toile et auprès d'une large population d'utilisateurs.

Facebook-logo  Une situation dont se défendent aujourd'hui Facebook et Monika BIckert, responsable de la politique de contenus de Facebook : " Nous avons adopté une posture très ferme face au terrorisme, comme c'est précisé dans les standards de la communauté Facebook où nous expliquons que les organisations terroristes ou criminelles sont exclues. Nous ne permettons pas à ce type de groupes ni ceux qui les célèbrent ou les soutiennent d'être présents sur Facebook."

Malgré tout, Facebook ne procède pas à une surveillance active des contenus publiés, il faut que les utilisateurs signalent des publications allant à l'encontre des règles du site, ou que les contenus déclenchent des alertes par l'utilisation de mots clés.

" Dans le cas de terrorisme, nous utilisons des outils automatisés pour identifier les comptes Facebook ou les contenus inappropriés qui sont associés."

Reste que les mécanismes mis en place se veulent parfois trop lourds, et peu réactifs face à certains messages. Qu'il s'agisse des groupes terroristes ou des Cartels, les démonstrations de force et les messages diffusés, souvent à renfort de vidéo de décapitations ou d'exécutions, ne sont pas totalement exclus des réseaux. On se souviendra d'ailleurs comment Facebook avait tardé et mis plusieurs mois avant d'accepter de supprimer une vidéo proposant la décapitation d'une personne par un Cartel de la drogue, largement diffusée sur son réseau.