La police thaïe enquête actuellement sur quatre personnes dont un journaliste d’une télévision locale pour avoir " créé la panique" en publiant des statuts Facebook suggérant qu’un coup d’état militaire était sur le point d’intervenir dans la capitale Bangkok.

facebook   Les messages partagés sur le réseau social invitaient alors les résidents de la capitale à constituer des stocks de provisions.

Les personnes impliquées encourent jusqu’à 5 années de prison et une amende de 3200 $ et la police n’a pas hésité à mettre en garde les utilisateurs du réseau que le fait " d’aimer " ce type de publication pouvait également entrainer des poursuites et des peines d’emprisonnement.

" Ceux qui "like" et " partagent" les publications seront également poursuivis, donc nous demandons au public de bien faire attention à la façon dont ils utilisent les médias sociaux" a déclaré le chef de la police à la presse lors d’une conférence ce lundi.

Par le passé, certaines facettes de la loi thaïlandaise ont déjà été utilisées pour poursuivre des webmasters responsables de commentaires diffamatoires à l’encontre de la famille royale publiés sur des sites politiques populaires.

Si la Thaïlande n’impose pas encore de censure totale du Web, la répression est très active et le contrôle de l’information est au coeur des débats à l’heure actuelle.

En outre, les états du monde entier ont pu constater combien les réseaux sociaux pouvaient devenir le moteur de révolutions. Aussi, la propagation des rumeurs et propos diffamatoires est actuellement très surveillée dans les zones politiques dont la stabilité n’est pas parfaite.

Source : The Next Web