_facebook_logo L'entrée en bourse de Facebook est toujours attendue avec ferveur par les investisseurs mais celle-ci ne devrait pas intervenir avant fin 2012 ou 2013. En attendant, les fonds d'investissement et les gros investisseurs peuvent tenter de racheter des parts aux employés sur les marchés privés.

Les mouvements issus de cette activité n'étant pas tenus d'être rendus publics, la valeur des parts de Facebook sur ces marchés ne tient compte que de quelques acteurs plus visibles que d'autres et reste donc approximative mais elle peut néanmoins servir de premier indicateur concernant les attentes des investisseurs.

Et si cette valeur a grimpé de 70% entre décembre 2010 et mars 2011, atteignant 34 dollars, dans la foulée des annonces d'introduction en bourse de nombreuses sociétés du Web, le cours est depuis bloqué à environ 35 dollars et ne progresse plus, avec une phase de légère décroissance vers les 32 dollars, qui valoriserait tout de même le réseau social à près de 77 milliards de dollars.


Incertitudes économiques mondiales
Pour les observateurs, Facebook ( comme d'autres grands groupes, par ailleurs ) ne serait pas immunisé contre les difficultés économiques mondiales du moment, malgré les fortes attentes concernant le réseau social, avec la crainte de voir ses revenus publicitaires baisser si le contexte économique continuait de se dégrader.

Les analystes restent cependant confiants sur les perspectives de la société et sur le maintien de la période d'introduction en bourse. Et beaucoup prévoient toujours un doublement de son chiffre d'affaires cette année, qui dépasserait alors les 4 milliards de dollars.

Il y a aussi la question de la confiance des investisseurs dans le modèle des réseaux sociaux et leur capacité à tenir dans la durée. Une interrogation qui prend corps avec le recul de la valeur du réseau social professionnel LinkedIn de 30% depuis son entrée en bourse en mai, et de près de 40% pour le service musical Pandora, coté sur les marchés publics depuis juillet.