Maintenant que de grands opérateurs comme Vodafone ont lancé les grandes manoeuvres concernant les femtocells en débutant un service commercial, le décollage du marché est imminent. Le gros des opérateurs devrait se positionner d'ici 2010 et conduire à une forte croissance du nombre d'abonnés.

Le cabinet d'études Berg Insight a tenté de chiffrer cette croissance sur les cinq années à venir et envisage une augmentation annuelle de 127% des livraisons de femtocells entre 2009 ( 200 000 ) et 2014 ( 12 millions ).

Ces éléments miniatures du réseau cellulaire doivent permettre d'améliorer la couverture 3G au sein des zones d'habitation et autres bâtiments ( bureaux entrepôts ), lieux difficiles à couvrir correctement depuis les macro-réseaux des opérateurs.


Une croissance soumise à conditions

C'est logiquement du côté des marchés établis que l'essentiel de la croissance va intervenir. Berg Insight estime que l'on obtiendra en 2014 un ratio de 6 femtocells pour une station de base du macro-réseau et que le nombre d'utilisateurs se connectant à une femtocell dépassera les 70 millions à cette période.

si l'amélioration de couverture 3G sera l'un des axes dominants de la croissance du marché des femtocells, celui de l'augmentation de capacité sera plus lent à émerger, les alternatives de réseau fixe ( WiFi, notamment )  restant pour le moment plus attractives.

Il faudra attendre plusieurs années avant que le marché des femtocells n'atteigne sa masse critique et s'assurer que tous les problèmes d'interférences et de standardisation sont réglés. Trouver le modèle économique qui satisfera à la fois opérateurs et consommateurs (" une femtocell, pour quoi faire ? " ) sera le prochain grand défi.