Internet Ce lundi 12 novembre, à Rio de Janeiro, ville du Brésil, l'ONU a organisé une nouvelle édition du Forum sur la Gouvernance de l'Internet. Plus de 100 pays du monde entier y sont représentés par environ 2 000 participants. Jusqu'au 15 novembre prochain, les discussions porteront sur deux sujets en particulier, à savoir la protection des enfants contre la pédophilie et la lutte contre la cybercriminalité.


Protéger les enfants

Markus Kummer, coordinateur exécutif du FGI, dont les propos ont été recueillis par l'agence de presse AFP a déclaré que la protection de l'enfance était " un thème de préoccupation générale", soulignant qu'il est possible " de faire beaucoup dans ce domaine si on a une excellente coopération ".

Ainsi, le Conseil de l'Europe souhaite que tout accès à de la pornographique enfantine et toute prise de contact avec un enfant dans le but d'avoir des relations sexuelles soient considérés comme un crime. Un souhait qui peut se justifier par la gravité des faits, mais également par les millions de pédophiles qui utiliseraient la toile dans ce but, selon les derniers chiffres fournis par un agent du ministère américain de la Justice.


Lutte contre le terrorisme
Comme nous l'évoquions précédemment, la Commission européenne envisage également que toute utilisation d'Internet à des fins de terrorisme soit considérée comme un crime, chose qui a été réaffirmée à l'occasion de FGI : " L'internet sert à inspirer et mobiliser des réseaux et des individus. Il est utilisé également comme une source d'information sur les méthodes terroristes, fonctionnant ainsi comme un camp d'entraînement virtuel. "


Sous oublier la question de l'ICANN
Ce sera également l'occasion pour les pays du monde entier de remettre au goût du jour la polémique au sujet de la main-mise des États-Unis sur le réseau Internet par le biais de l'ICANN ( Internet Corporation for Assigned Names and Numbers ), l'organisme chargé de la gestion des noms de domaine.

Malgré l'idée proposée par l'Union européenne en 2005 selon laquelle un organisme intergouvernemental pourrait contrôler l'ICANN, beaucoup craignent que cette option ne rende le réseau vulnérable à la censure dans certains pays comme la Chine.
Source : AFP