La FIFA a donc décidé de ne pas trancher pour une utilisation systématique de la technologie sur la ligne de but dans les compétitions officielles. Dans cette situation, les arbitres pourront se sentir quelque peu abandonnés par la fédération, les laissant seuls responsables de son utilisation ou non.

La technologie sur la ligne de but a pour but d'assister les officiels dans la prise de décision concernant la validation de buts dans des cas difficiles.

Basée sur deux technologies différentes, Hank-Eye et GoalRef, l'apport de cet outil aux arbitres est sujet à de nombreux débats, tant dans la communauté des joueurs, des supporters qu'en interne au niveau de la FIFA.

ligne de but  La première solution, Hawk Eye s'appuie sur la synchronisation de six à huit caméras suivant constamment le ballon sous des angles différents et un traitement de l'image en 3D permettant de calculer les trajectoires de balles et donc de vérifier clairement si la balle franchit la ligne de but permettant de valider une marque au score. Le tout se faisant quasi instantanément, il faut une seconde au système pour proposer les images à l'arbitre.

La seconde, GoalRef mise sur la combinaison d'un champ magnétique basse fréquence localisé dans le volume complet du But et de l'incorporation de capteurs dans le ballon. Lorsque le ballon franchit la ligne de but complètement, le champ magnétique est perturbé, renvoyant ainsi un signal radio vers les arbitres pour valider la marque.

Jusqu'ici contre l'arbitrage vidéo des matches, la FIFA fait un premier pas timide vers l'usage de la technologie pour assister à l'arbitrage des rencontres. Néanmoins l'utilisation de ces technologies laissées à la seule appréciation des arbitres démontre une fois de plus que la fédération ne souhaite pas s'engager durablement dans la déshumanisation du facteur d'arbitrage, le football étant avant tout un sport, mais aussi un spectacle avec ses coups de théâtre et d'éclat.