Des chercheurs américains du Rensselaer Polytechnic Institute travaillent actuellement sur des capteurs qui pourraient, à terme, remplacer les radios dans le cadre de fracture. Ces puces, implantées sur l'os mis à mal, pourraient surveiller l'état de la guérison, de son avancement, et envoyer ces informations à un ordinateur, en temps réel.

D'une taille très petite, entre 4 et 6 mm de diamètre et seulement 500 microns d'épaisseur, ces puces peuvent mesurer la température, la tension et la pression au fur et à mesure de la consolidation de l'os. Outil de mesure passif, il ne nécessite pas d'énergie pour fonctionner, ni d'aucune connexion. Il ne réagit que par des ondes de radio-fréquences via un analyseur de réseau qui stimule la puce et récolte ses informations. En fonction de sa réaction et des résultats obtenus, il est possible de juger de l'état de la fracture et d'agir, pour les médecins, en conséquence, sans avoir recours systématiquement à la radio et aux radiations qu'elles impliquent.

Puce RFID Réalisée dans un matériau " biocompatible ", les chercheurs se montrent optimistes quant à l'implantation de cette puce dans un corps humain. Les essais se sont pour le moment uniquement déroulés dans les laboratoires et il reste maintenant au dispositif à prendre place dans la pratique. Autre atout : son prix. Les prototypes n'ont coûté au laboratoires que 15 €, et une production plus importante pourrait voir cet investissement se montrer encore plus accessible. 

Crédit photo : Eric Ledet/Rensselaer Polytechnic Institute

Source : Futura Sciences