Reciva radio Lors d'une précédente actualité, nous vous informions de la signature d'un accord entre France Webradios, une association créée en 2006 et représentant 14 radios web françaises ( 4U Radios, Bide & Musique, Click'n Rock, Electra Radio, Fréquence 3, La Grosse Radio, La Radio De Sebb, Paris-One.com, Radio ABF, Radio Blagon, Radio DLV, RMX Radio, Rock One, Xstream80 ), et la SCPP ( Société Civile des Producteurs Phonographiques ), un organisme qui représente plus de 900 producteurs ( dont les 4 majors Sony BMG, EMI, Universal et Warner ) et gère 80 % du répertoire discographique sur le territoire français.


Technopol souhaite renégocier
Logo technopol Suite à cette publication, Technopol, une association créée en 1996 qui regroupe plus de 200 acteurs de la musique électronique en France parmi lesquels des artistes, des collectifs artistiques, des DJs, des associations techno, des organisateurs de soirées, des labels, des discothèques, des bars et des cafés-concerts et réalise les évènements annuels nommés Rendez-vous Électroniques et Techno Parade, a souhaité avoir son droit de réponse.

En effet, si les 14 radios web membres de l'association France Webradios sont bel et bien parvenues à trouver un terrain d'entente avec la SCPP, ce n'est pas le cas de toutes les radios web françaises. En effet, celles appartenant au groupe de travail Fréquence Electro ( Be Radio.net, FG DJ Radio, Electrone, Letsgozik, Nulog, Traxx Radio et Vmix ) de l'association Technopol n'ont pas encore trouvé un accord.

En effet, " l'association Technopol présente sur ce sujet depuis plusieurs mois et ayant rencontré la SCPP également, n'est pas satisfaite comme de nombreux éditeurs de cet accord, contractuellement trop restrictif et ne prenant en compte que des intérêts économiques sans aborder l'aspect culturel. "

Toujours selon l'association : " L'accord en l'état actuel des choses pourrait mettre en péril de très nombreux éditeurs de webradios dont la majeure partie encouragent la promotion et la diffusion des talents n'ayant pas toujours voir jamais d'accès aux playlists des médias traditionnels ce qui est inacceptable. "

Le groupe de travail Fréquence Electro souhaite par conséquent poursuivre les négociations avec la SCPP afin d'arriver à " un accord plus cohérent pour définir un  modèle économique viable et qui permettra de sécuriser les projets des plus petits éditeurs, tout comme les ayant-droits. "